Assistante de recherche stagiaire au CÉRSÉ depuis 2019 et étudiante à la maîtrise en sociologie à l’UQAM, Magalie Milette a reçu, en juillet dernier, l’une des deux Bourses Innovation du réseau interuniversitaire Villes Régions Monde (VRM) pour son stage de fin de maîtrise qu’elle réalise au CÉRSÉ. Cette bourse a une valeur de 3000$. Toute l’équipe du CÉRSÉ tient à féliciter Magalie pour l’obtention de cette bourse, redevable à sa rigueur et à la richesse de son projet portant sur les initiatives de transition.
La Bourse Innovation du réseau Villes Régions Mondes
La Bourse Innovation a comme objectif de promouvoir les projets d’étudiant.es de 2e et de 3e cycle qui souhaitent explorer de nouvelles formes de recherches, d’approches théoriques ou méthodologiques. Cette bourse soutien les projets qui font le pont entre le domaine des études urbaines et d’autres disciplines.
Dans le cadre de ce projet, c’est la multidisciplinarité et les approches appliquées qui constituent l’innovation : Magalie est étudiante en sociologie, elle est encadrée à l’UQAM par Jean-Marc Fontan, sociologue et Juan-Luis Klein, géographe et par Pauline Wolff, urbaniste de formation, au CÉRSÉ. Le regard qu’elle pose sur les initiatives de transition est donc unique. Les méthodes utilisées sont également innovantes parce qu’elles s’appuient sur les résultats d’un projet appliqué mené avec la Fondation Suzuki, tout en l’ancrant dans un cadre conceptuel sociologique.
Les initiatives de transitions au Québec
Un peu partout à l’échelle mondiale, on assiste à l’émergence d’une multitude de discours et de pratiques associés à l’idée de transition. Une transition vers des sociétés plus respectueuses de l’environnement, équitables socialement et économiquement viables. Cette mouvance donne lieu à ce qu’on désigne souvent comme des Initiatives de transition. Des initiatives telles que les microcrédits, les cuisines collectives, les jardins communautaires, les systèmes d’échanges locaux et le commerce équitable s’inscrivent en partie ou en totalité dans cette perspective.
Cette vision du vivre ensemble et de ce qui nous entoure gagne de plus en plus en popularité. Alors que la mouvance pour une transition sociale et écologique connaît un développement rapide, elle n’est pourtant que très peu documentée au Québec. En effet, il existe de telles initiatives partout à travers la province, mais pas de portrait de ces dernières et plusieurs questions se posent. Quelles formes prennent ces initiatives au Québec ? Quel est leur composition, leur champ d’action, leur structure ? Quelle est leur échelle d’action ?
Durant ce stage de 6 mois, Magalie tentera de répondre à certaines des questions suscitées par le manque de documentation sur le mouvement des initiatives de transition au Québec.
Ainsi, autant par son sujet, sa démarche ainsi que l’originalité dans l’approche, ce projet de recherche est innovant. D’autant plus qu’il permet un dialogue entre la recherche collégiale appliquée et la recherche théorique universitaire dans le cadre d’un stage de recherche. Le CÉRSÉ est ravi d’appuyer Magalie dans le déploiement de son stage, qui a débuté à l’été 2021 et qui prendra fin en décembre de cette même année.
