Cette recherche vise à mieux connaître les différents types de reprise collective afin d’en définir les spécificités et les modalités pour en favoriser l’essor dans une optique de maintien des entreprises et des emplois au Québec.
Résumé du projet
Le vieillissement de la population soulève le défi social et économique important du transfert d’entreprise (Caisse de dépôt et placement du Québec, 2017).
La reprise d’entreprise, de plus en plus documentée dans la littérature scientifique, est décrite comme un processus séquentiel comportant quatre étapes et soulevant, pour chacune d’entre elles, différents enjeux (Audet et St-Jean, 2009; Cadieux et Brouard, 2009; Picard et Thévenard-Puthod, 2004). Pour maintenir les emplois et les entreprises sur le territoire du Québec, des modèles novateurs sont nécessaires et la reprise collective en fait partie (MESI, 2015).
Ce type de reprise n’est toutefois pas sans défi. Phénomène complexe interpellant de multiples acteurs, il soulève plusieurs enjeux notamment au niveau : de la recherche de l’entreprise à céder et des repreneurs potentiels (Richomme-Huet et d’Andria, 2009), du financement (Bornard et Thévenard-Puthod, 2009; Garcia et Beltramini, 2014), du transfert de pouvoir (Aubry et Wolff, 2016; Bargues, Hollandts et Valiorgue, 2017) et des relations avec les parties prenantes (Aubry et Wolff, 2016). Or peu de recherches ont été réalisées au Québec sur ce phénomène émergeant.
Pour contribuer à la relève des PME québécoises, la reprise collective se doit donc d’être mieux comprise pour être soutenue plus efficacement et ainsi prendre de l’essor.
Chercheure principale
Autres chercheurs
France Lavoie, Maricarmen Merino, Olivier Corbin-Charland
Étudiant
Organisme subventionnaire
Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Programme d’aide à la recherche et au transfert, innovation sociale (PART-IS)
Partenaires
Le Chantier de l’économie sociale
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité